Un projet de loi vise à lever l'anonymat des blogueurs
Au motif que le droit de réponse n'est pas appliqué sur Internet, le sénateur Jean-Louis Masson (UMP) a introduit un nouveau projet de loi visant les blogs. Le sénateur de la Moselle a donc présenté une proposition en vue de rendre les blogueurs responsables de leurs écrits, en levant leur anonymat.
La loi LCEN (confiance dans l'économie numérique) introduisait des limitations en matière d'identification pour les blogueurs. Ainsi, ces écrivains non-professionnels doivent seulement « tenir à la disposition du public, pour préserver leur anonymat, que le nom, la dénomination ou la raison sociale et l'adresse de l'hébergeur ». Mais face à certains dérapages et à la difficulté d'identifier certaines sources d'informations, le sénateur souhaite durcir la législation.
Pour Jean-Louis Masson : « Compte tenu de la multiplication des sites et des propos litigieux qu'ils peuvent contenir, il apparaît de plus en plus nécessaire de faciliter l'exercice concret du droit de réponse des personnes nommément mises en cause par des auteurs anonymes. » Histoire « d'ouvrir le dialogue » mais également de mieux les identifier.
Certains internautes soutiennent déjà le projet. Le blogueur Serge Faubert rappelle les lois sur la presse et sur la confiance dans l'économie numérique qui régissent l'expression publique sur Internet. Il précise que « si la proposition du sénateur Masson est exagérée dans sa forme –je pense à l'adresse et au téléphone- elle n'est pas outrancière dans son principe. Assumer la responsabilité de ses propos ou de ses écrits est la contrepartie nécessaire de la liberté d'expression. » Il tient donc à rappeler qu'écrire s'accompagne d'obligations.
Pour autant, cette proposition fait débat puisqu'outre le fait que le droit de réponse existe déjà sur Internet par le biais des commentaires et des messages privés, elle laisse planer un doute quant aux conséquences sur la liberté de ton et d'expression. A l'heure où certains sont licenciés pour des propos déplaisants tenus sur Facebook, le risque est donc clair d'ouvrir la porte à un encadrement du Web.
La loi LCEN (confiance dans l'économie numérique) introduisait des limitations en matière d'identification pour les blogueurs. Ainsi, ces écrivains non-professionnels doivent seulement « tenir à la disposition du public, pour préserver leur anonymat, que le nom, la dénomination ou la raison sociale et l'adresse de l'hébergeur ». Mais face à certains dérapages et à la difficulté d'identifier certaines sources d'informations, le sénateur souhaite durcir la législation.
Pour Jean-Louis Masson : « Compte tenu de la multiplication des sites et des propos litigieux qu'ils peuvent contenir, il apparaît de plus en plus nécessaire de faciliter l'exercice concret du droit de réponse des personnes nommément mises en cause par des auteurs anonymes. » Histoire « d'ouvrir le dialogue » mais également de mieux les identifier.
Certains internautes soutiennent déjà le projet. Le blogueur Serge Faubert rappelle les lois sur la presse et sur la confiance dans l'économie numérique qui régissent l'expression publique sur Internet. Il précise que « si la proposition du sénateur Masson est exagérée dans sa forme –je pense à l'adresse et au téléphone- elle n'est pas outrancière dans son principe. Assumer la responsabilité de ses propos ou de ses écrits est la contrepartie nécessaire de la liberté d'expression. » Il tient donc à rappeler qu'écrire s'accompagne d'obligations.
Pour autant, cette proposition fait débat puisqu'outre le fait que le droit de réponse existe déjà sur Internet par le biais des commentaires et des messages privés, elle laisse planer un doute quant aux conséquences sur la liberté de ton et d'expression. A l'heure où certains sont licenciés pour des propos déplaisants tenus sur Facebook, le risque est donc clair d'ouvrir la porte à un encadrement du Web.
Bon alors, je dois donc divulguer mon nom et prénom à la place d'un pseudo... Ma photo ne suffit pas. Il va falloir que je rende des comptes à chaque fabricant lorsque je dirais du mal de ses produits. Tiens je vais aller voir Games Workshop pour leur dire que j'aime leur sous-couche mais que le reste de leurs produits ne reflètent pas ma vision de l'expansion de notre hobby... Et au contraire est-ce que je gagne des figurines gratuites ou des jeux? Le droit de réponse il est dans les commentaires. Après je pense qu'à partir du moment où il n'y a pas d'insultes -tel qu'elle soit- chacun peut dire ce qu'il pense de ce qu'il veut. C'est le seul endroit où nous pouvons encore le faire -on sait très bien que les commentaires sur les sites marchands sont aussi bons que les prévisions d'une voyante- donc je m'insurge tel le Captain America dans une lutte contre ce projet de loi. Non vous ne saurez pas que je sui Florian. B. ;)
4 commentaires:
La démocratie disparait petit à petit, la thailande n'est qu'un avant gout de ce qu'on verra quand on essaiera de dire merde, mais il sera trop tard.
On aura bientot plus qu'un droit, celui de travailler, meme dépenser notre argent nous sera interdit vu que tout sera prélevé à la base.
enjoy
mon nom est nicolas sarkossi
Je suis du même avis, il suffit de s'auto-modérer et modérer les commentaires émis.
Et puis les blogs ne suffiront plus, ça s'étendra aux forums, etc...
Mwarf c'est nul !
C est amusant cet article car je n avais jamais penser que mot pseudo etait un truc pour me cacher pour dire des choses malveillantes.
Pour moi c est plus la partie de moi meme qui est joueur, le reste de ma vie ne concerne que moi et là j'emploi mon vrai nom ^^.
Ce qui est chouette avec le monde moderne c est que plus on a de moyens pour communiquer moins on a le droit de s exprimer ^^
Chien sauvage
Je suis tout à fait d'accord avec toi. C'est pour ça que je trouvais intéressant de mettre cet article car notre hobby est indirectement touché :/ Après pour le pseudo, je dis ce que je pense avec ou sans pseudo mais le pseudo est plus ludique, je trouve qu'il a un sens pour notre loisir, après c'est la manière selon laquelle on l'emploie qui fait que les blogs deviennent des lieux où on balance gratuitement des injures. Donc je pense que comme pour le piratage il ne faudrait se pencher sur l'irl que s'il y'a délit. Et puis je ferais moins peur à ceux qui me connaissent pas si je n'étais pas le CdtK :p
Enregistrer un commentaire